… ou les demandeurs d’emploi sous le poids des efforts budgétaires.
Le chômage n’est pas un choix.
À l’unisson de la CFTC, l’ensemble des OS l’a répété dans le communiqué de presse commun qui précédait ces dernières annonces gouvernementales.
La CFTC dénonçait surtout le principe fondateur de cette réforme selon lequel la baisse des allocations chômage inciterait à un retour plus rapide à l’emploi.
Malgré la réticence unanime des OS, l’application de la réforme est maintenue. Elle se déroulera en deux temps.
À partir du 1er juillet :
- Le salaire journalier de référence (qui sert à calculer le montant des indemnités chômage) suivra un nouveau mode de calcul. Il se basera non plus sur les seuls jours travaillés, mais sur le revenu mensuel du travail, qui inclut les périodes non travaillées. Soit une baisse moyenne de 20% de l’allocation pour 840.000 personnes (38% des allocataires), selon l’Unédic (1)
- L’indemnisation devient dégressive, à compter du 9e mois, pour les salaires supérieurs à 4500 euros bruts mensuels.
À partir d’octobre 2021, si la situation économique s’améliore (en fonction d’indicateurs choisis) (2) :
- D’autres mesures s’appliqueront, telle la règle d’éligibilité des droits (entrée en vigueur le 1er novembre 2019 et suspendue durant la crise sanitaire).
Entrée en vigueur, au plus tôt en juillet 2022, après une période d’observation d’un an :
- Le système de bonus/malus pour les employeurs recourant trop aux CDD et aux contrats courts
Pour la CFTC, comme pour l’ensemble des OS, cette réforme apparaît toujours comme l’occasion de faire d’importantes économies budgétaires aux seuls dépens des demandeurs d’emploi.