LA CFTC interpelle la ministre du travail en pointant deux effets non voulus de cette réforme :
- la neutralisation des périodes de maternité, de maladie ou d’activité partielle, dont la conséquence est de baisser le salaire journalier de référence et, partant le montant de l’allocation journalière.
- Le calage de la durée des droits rechargeables avec la période minimum d’affiliation qui a pour effet de rendre ces derniers inopérants dans la pratique. Pour remédier à cette situation, la CFTC demande de maintenir les droits rechargeables à 4 mois lorsque la durée d’affiliation passera de 4 à 6 mois en cas de retour à meilleure fortune. La réforme a neutralisé l’application effective de cette mesure, ce qui est préjudiciable, notamment pour les plus précaires.